Résumé pratique n°7 : L’élément de Ken Robinson

Bonjour à vous les chercheurs astucieux, je vous propose aujourd’hui un résumé pratique du livre l’Élément de Ken Robinson. Vous prendrez conscience de l’impact du système scolaire sur notre vie professionnelle et de comment s’en libérer pour réaliser un travail qui nous enthousiasme ! Mais pour ce faire, il faudra prendre conscience de ce que vous aimez faire et de là où vous êtes talentueux, changer votre attitude et bien vous entourer. Cela ne sera pas facile car il faudra vous libérer de vos peurs et de vos freins. Quoi qu’il en soit, sachez qu’il n’est jamais trop tard selon Ken Robinson pour s’épanouir professionnellement.

 

L’auteur du livre l’Élément de Ken Robinson

Ken Robinson est un expert en éducation. Il est reconnu pour ses interventions en faveur du développement de la créativité, de l’innovation et de l’épanouissement personnel. Il conseille des gouvernements et des entreprises. Il a également participé aux conférences TED (Technology, Entertainment and Design) et vit à Los Angeles, en Californie.

La philosophie du livre l’Élément de Ken Robinson

Les jeunes enfants ont une confiance formidable en leur propre imagination. Avec le temps, la plupart d’entre eux perdent confiance. Demandez aux élèves d’une classe de cours préparatoire s’ils pensent être créatifs, ils lèveront tous la main. Demandez la même chose à des étudiants de deuxième cycle : il n’y aura plus grand nombre.

Ken Robinson est convaincu que nous naissons tous avec d’immenses aptitudes naturelles et que nous perdons de vue un grand nombre d’entre elles au fil de l’eau. Notamment à cause de l’éducation. Par conséquent, beaucoup de gens ignorent leurs véritables talents et ce qu’ils sont vraiment capables d’accomplir. En un sens, ils ignorent qui ils sont réellement.

Partout, l’auteur rencontre des élèves qui tentent d’imaginer leur avenir mais ne savent pas par où commencer. Il voit des parents inquiets qui, en voulant aider leurs enfants, les écartent de leurs véritables talents, comme si, pour réussir dans la vie, il fallait suivre une voie traditionnelle.

L’auteur connaît des employeurs qui peinent à comprendre et à titrer un meilleur parti des divers talents de leurs collaborateurs. Sans parler de tous ces gens qui n’ont aucune idée de ce que pourraient être leurs talents et leurs passions. Ils n’apprécient pas ce qu’ils font mais ignorent ce qui pourrait leur permettre de s’épanouir.

Or, il existe des personnes qui ont pris conscience de leurs talents et qui gagnent leur vie en faisant ce qu’elles aiment. Rien n’est facile, ni direct. Le parcours de ces personnes est souvent complexe et difficile. Mais pour l’auteur, il est essentiel de trouver notre Élément pour être heureux dans la vie. C’est-à-dire le point de convergence entre ce que nous adorons faire et ce pour quoi nous sommes doués.

 

Contenu du livre l’Élément de Ken Robinson

1. Des exemples concrets

Gillian avait à peine 8 ans. Son travail scolaire était un désastre. Sa mère l’emmena voir un psychologue et ce dernier leur répondit : « Vous voyez, madame, votre fille n’est pas malade. C’est une danseuse. Inscrivez-là dans une école de danse. »

Avec le temps, Gillian a intégré la Royal Ballet School de Londres : « Je suis entrée dans une salle remplie de personnes semblables à moi. Des personnes incapables de rester assises. Des personnes qui avaient besoin de bouger pour penser. » Vous l’avez reconnue ? Il s’agit de Gillian Lynne, l’une des chorégraphes les plus douées de son époque.

De même, Matt adorait le cours d’arts plastiques qui était l’occasion de donner libre cours à sa passion. Cependant, tout son entourage (enseignants, famille, etc.) l’incita à faire autre chose de sa vie que le dessin. Mais Matt ne les écouta pas et c’est grâce à lui que Les Simpson sont nés. Vous l’aurez compris, il s’agit de Matt Groening.

Que retenir de ces deux histoires ? Gillian et Matt ont atteint un haut niveau de réussite et de satisfaction personnelle en découvrant la chose qu’ils faisaient naturellement bien et qui attisait leur passion. Tous les deux ont découvert leur Élément et l’ont suivi ! Même si leur parcours n’était ni simple, ni linéaire.

Ken Robinson continue la liste :

• Paul McCartney lui a confié que durant toute sa scolarité, personne n’avait décelé en lui le moindre talent musical ;
• Elvis Presley s’est vu refuser l’entrée à la chorale de son école sous prétexte que sa voie aurait gâché le son de l’ensemble ;
• Etc.

 

2. L’impact de l’école dans nos vies

Ken Robinson nous explique que l’école a un très fort impact sur nos vies. Et cela commence selon lui avec la hiérarchisation des matières enseignées. En effet, les mathématiques représentent davantage d’heures d’enseignement que les langues ou le dessin. N’est-ce pas ? 😉

Autre élément impactant : la pression du résultat. Quand j’étais au collège, je me rappelle avoir fait du grec et du latin. Je n’aimais pas spécialement ces matières. Pourtant, parce que j’étais un très bon élève, j’ai intégré cette classe composée d’autres très bons élèves. Heureusement que j’ai eu des professeurs passionnants, sinon j’aurais souffert davantage.

Honnêtement, je ne sais plus si ce sont mes professeurs où mes parents qui m’y ont poussé à choisir ces langues. Je me dis que c’était peut-être juste une pratique qui avait lieu dans ce collège. Les bons élèves sont regroupés ensemble. Cela fait écho en vous ? Mais ce système a son pendant négatif..

En effet, les « mauvais » élèves se voient dirigés vers des filières manuelles. Il sont en quelque sorte marginalisés selon Ken Robinson. Alors que ces élèves pourraient se transformer en « bons » élèves si la pédagogie n’était pas uniforme mais bien individualisée. La Programmation Neuro-Linguistique montre bien que nous avons des façons d’apprendre qui sont différentes.

La conséquence au sortir de l’école ? Les personnes évitent le plus possible les prises de risques nous dit Ken Robinson. En effet, l’école impose un ensemble de règles à respecter. Si vous les suivez, vous avez une « bonne » note. Sinon, vous en recevez une « mauvaise ». Mais si vous n’êtes pas prêts à vous tromper, vous ne ferez rien d’original. Et c’est là que le bât blesse car ce type de système éducatif vide les personnes de leur créativité.

 

3. Les conséquences sur notre vie professionnelle

Dans la vie professionnelle, les entreprises ont tendance à cataloguer trop vite leurs employés selon Ken Robinson. En effet, il est rare qu’un ingénieur en logistique avec deux ans d’expérience devienne chargé de communication. Vous l’aurez peut-être reconnu si vous me suivez depuis quelque temps, il s’agit de mon histoire personnelle. Or, l’avenir est de plus en plus incertain selon Ken Robinson. Et par conséquent la capacité d’adaptation sera une compétence de plus en plus importante. Je vous invite fortement à lire à ce sujet mon résumé du livre Profession Slasheur de Marielle Barbe qui traite plus en profondeur ce sujet.

Beaucoup de gens mettent leur passion de côté pour avoir une certaine sécurité financière en faisant un travail qui plaît pas. Mais si demain ces gens n’ont plus de travail, que feront-ils ? La question se pose car ils n’auront pas forcément appris à être flexibles. Or, ce n’est pas le cas des personnes prises pour exemple par Ken Robinson qui ont toutes fait le choix de suivre leur passion et pas un salaire. De ce fait, ils ont développé leur adaptabilité.

Si l’on revient à la définition de l’élément, Ken Robinson explique qu’il s’agit de la rencontre entre nos talents naturels et nos passions. Quand on est dans notre élément, on se sent soit même, plus vivant, plus dynamique, le temps passe plus vite, etc. Voici plein d’indicateurs pour savoir si nous avançons dans la bonne direction. Très souvent, ce sont les autres qui nous aident à prendre conscience de nos talents. Après, à nous de voir si l’on prend du plaisir en utilisant ce talent.

Une fois que nous avons pris conscience de cela, Ken Robinson nous invite à nous entourer de personnes qui partagent notre passion et notre implication. C’est de cette manière que nous allons pouvoir :

• valider notre passion ;
• trouver des personnes qui nous acceptent tels que nous sommes ;
• être tiré vers le haut ;
• et se voir proposer des opportunités.

 

Attention, ce n’est pas forcément une démarche qui est facile et plaisante. Cela demande en effet de dépasser ses freins en investissant son temps et son énergie. Par contre ce prix est d’autant plus surmontable si nous sommes talentueux et passionnés.

 

4. Quelle est votre forme d’intelligence ?

Comme évoqué dans le paragraphe précédent, il existe des freins inconscients qui nous empêchent d’atteindre notre élément. Et le frein principal selon Ken Robinson c’est que les gens prennent souvent pour argent comptant la définition communément admise de l’intelligence : si vous avez un quotient intellectuel (ou QI) élevé, vous êtes intelligent, sinon vous ne l’êtes pas.

La conséquence est que les gens sous-estiment leurs véritables capacités intellectuelles et ne parviennent pas à trouver leur élément. Or, l’intelligence possède de multiples facettes et reconnaître cela permet de trouver son élément. Par exemple, le fait d’être danseur et de maîtriser son corps est une forme d’intelligence. Ken Robinson précise alors que quand nous sommes dans notre élément, nos talents s’expriment au travers d’un média que l’on adore. Si je reprends l’exemple que je viens de donner. Le talent est la maitrise du corps. La danse est le média.

Ce que nous pensons de nous-mêmes et du monde fait de nous ce que nous sommes et ce que nous pouvons devenir. La bonne nouvelle, c’est que nous avons toujours la possibilité de penser autrement. Le fait de comprendre et d’accepter qu’il existe des formes d’intelligences différentes et que chaque individu a sa propre forme d’intelligence, rend possible le fait de trouver son élément.

« L’être humain est capable de modifier sa vie en modifiant son attitude mentale […] en changeant votre état d’esprit, vous pouvez changer votre vie. » – William James

Ken Robinson précise également que nous pouvons avoir plus d’un élément qui nous permet d’atteindre le même état dans lequel nous nous sentons encore plus vivants. Et le double effet Kiss Cool est le suivant : plus nous nous sentons vivants, plus nous sommes en mesure d’enrichir la vie des autres.

 

5. Choisir de dépasser ses freins

5.1. Le premier frein : les peurs

Ken Robinson nous le dit : la peur est l’obstacle le plus fréquent dans la recherche de notre élément. Cela peut-être la peur de l’échec, de l’inconnu, de déplaire, de ne pas être à la hauteur, de la désapprobation, de la pauvreté, etc. Vous l’aurez compris, la liste est longue.

À ce sujet, l’auteur conseille le très bon livre de Sarah Jaffers qui s’intitule Tremblez mais osez ! Dans ce livre l’auteure vous apprend que, pour vous libérer de vos peurs, il vous suffit en quelques sortes d’agir en ayant peur.

 

5.2. Le deuxième frein : la famille

Très souvent, il peut arriver que notre entourage nous rogne les ailes. Cela peut se comprendre. Nos proches veulent notre bien. Et il est certain que vous aurez peut-être davantage de sécurité financière si vous êtes employé de bureau que si vous vous retrouvez trompettiste de Jazz.

Cependant, vous vous épanouirez peu si vous ne faites pas ce qui est important pour vous. Aussi, faire trompettiste de Jazz peut se révéler être la meilleure solution pour vous. Ken Robinson prend soin de préciser que certaines personnes citées dans le livre ont dû s’éloigner de leurs proches, du moins pour un temps, afin de devenir la personne qu’elles souhaitaient être.

 

5.3. Le troisième frein : notre culture

Dès fois, ce peut-être notre culture qui nous limite si notre passion rentre en conflit avec notre milieu. Cela a été le cas notamment de l’irakienne Zara Hadid qui voulait devenir architecte. Pour se faire, est a fait le choix de partir à Londres puis aux États-Unis.

La question est donc la suivante. Quel prix êtes-vous prêt à payer pour atteindre votre élément ? L’élément présente des avantages considérables mais, pour en bénéficier, il se peut que vous ayez à repousser une forte opposition.

 

6. Adopter la bonne attitude

Le point de vue que nous avons sur les événements de notre vie compte énormément selon Ken Robinson. Pour démontrer cela, il prend l’exemple de John Wilson qui est devenu aveugle à l’âge de 12 ans suite à un accident en cours de chimie.

John Wilson a fini chevalier de l’Ordre de l’Empire britannique. Il s’est vu décerner le prix Helen Keller, le prix Albert Schweitzer et le prix mondial humanitaire. Sous la direction de cet homme 3 millions d’opérations de la cataracte ont été réalisées ainsi que 12 millions de patients susceptibles de devenir aveugles ont été soignés.

D’autres à sa place se seraient apitoyés sur leur sort.. pas lui.

 

7. La puissance d’un mentor

Ken Robinson nous parle des mentors qu’il a eus dans sa vie et nous explique que souvent le mentor apparaît au moment opportun dans la vie d’une personne. Mais, par moment, c’est parfois l’élève qui prend l’initiative en choisissant lui-même son mentor.

Un bon mentorat accroît l’amour-propre et le sentiment d’avoir un but dans la vie. Il attise les flammes d’une passion authentique. Il fait un chef-d’oeuvre. Voilà, pour les conséquences. Mais voyons plus en détail les rôles du mentor.

Le premier est d’identifier les aptitudes de son protégé. Le second est d’encourager. En effet, le mentor arrive à nous convaincre comme quoi nous sommes capables de réaliser des choses qui nous semblaient impossibles avant de le rencontrer. Mais uniquement si nous sommes prêts à travailler dur pour cela.

Le troisième rôle du mentor est de faciliter la tâche de son protégé. Cela en donnant des conseils, en enseignant des techniques, etc. Enfin, le quatrième rôle du mentor est d’obtenir le maximum de son protégé. Un mentor efficace nous pousse au-delà de ce que nous percevons comme nos limites. Il nous empêche de rester en dessous de ce que nous sommes capables de faire de nos vies.

Ken Robinson précise que trouver son élément sans avoir un mentor n’est pas impossible. Seulement plus difficile.

 

8. Est-il trop tard ?

Nous connaissons tous des gens qui se sentent bloqués dans leur vie. Ils aimeraient tant s’adonner à une activité qui ait davantage de sens pour eux et leur permettre de s’épanouir, mais ils ont le sentiment qu’à 39, 52 ou 64 ans l’occasion est perdue à jamais.

Mais si certains rêves s’avèrent tout à fait inaccessibles, bien d’autres sont parfaitement abordables. Savoir les distinguer constitue souvent la première étape vers la découverte de son élément. Si vous êtes capable d’évaluer la probabilité que vous avez de réaliser votre rêve, vous saurez également trouver les démarches nécessaires pour y parvenir.

Benjamin Franklin inventa les lunettes à double foyer alors qu’il avait 78 ans.. vous pourrez toujours trouver au moins une démarche vous permettant d’atteindre votre élément. Et cela peut-importe votre âge.

 

Conclusion du livre l’Élément de Ken Robinson

Ce livre contient toute une myriade d’exemples de personnes ayant fait le choix de suivre les activités qui les passionnaient et pour lesquelles elles avaient du talent. Leur parcours n’a pas été facile mais elles ont toutes eu une immense satisfaction en s’engageant dans cette voix.

Ce livre, selon moi, montre que c’est possible. Il est destiné à faire naître la croyance positive qu’il est possible de prendre en main son existence pour vivre une vie qui nous permet de nous épanouir.

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Qu’est-ce qui vous empêche aujourd’hui d’atteindre votre Élément ? Dites-le moi dans les commentaires.