Résumé pratique n°3 : Profession slasheur

Bonjour les chercheurs astucieux ! Aujourd’hui j’ai le plaisir de vous partager mon troisième résumé pratique de mon super défi. Si vous sentez que votre travail ou que les offres d’emploi que vous trouvez ne vous permettent pas d’exprimer tout votre potentiel, alors il est urgent que vous lisiez ce résumé pratique. Vous êtes peut-être un « slasheur » 😉

 

1. L’auteure

Marielle BARBE est une « slasheuse » qui s’assume pleinement. Mais qu’est-ce que le terme de « slasheur » signifie ? Cela fait référence au signe typographique de la barre oblique ( / ) – ou « slash » en anglais – qui indique notamment une notion de choix.

« Slasheur » est un terme qui désigne des personnes qui cumulent plusieurs métiers, que ce soit par obligation économique ou par conviction et passion.

Ainsi, Marielle BARBE se définit comme étant simultanément coach, formatrice, consultante, conférencière et auteure.

 

2. La philosophie de ce livre

Le but de ce livre est de faire gagner du temps aux slasheurs en les aidant à s’assumer et à oser être qui ils sont vraiment.

Cela passe par trois étapes selon Marielle BARBE :

1. Prendre conscience du fait d’être un slasheur.
2. Réaliser une introspection. Cela consiste à parcourir nos différentes activités professionnelles et personnelles à la recherche des moments que nous avons très fortement appréciés et durant lesquels nous avons pu exprimer nos atouts. Une fois cela réalisé, Marielle nous invite à chercher le sens que ces moments ont eu à nos yeux afin d’identifier le fil rouge de notre parcours.
3. Travailler sur nos croyances limitantes pour nous permettre de nous épanouir.

 

Et pour accéder à la liste des 18 livres que je compte résumer de manière pratique en 180 jours, je vous invite à cliquer-ici !

3. Contenu du livre

3.1. La découverte de la notion de slasheur

Étant jeune, Marielle ne voulait pas « choisir un métier […] qui assure des débouchés ». Malgré la pression de sa famille et de la société, elle a pris la décision de suivre ses envies. C’est ainsi qu’elle a commencé à cumuler plusieurs jobs qui lui plaisaient. Oui, vous avez bien lu, « plusieurs jobs ». C’est ce qui lui permettait de ne pas sombrer dans l’ennui.

Cependant, exercer plusieurs activités professionnelles la faisait se sentir anormale puisqu’elle ne vouait pas sa vie à un seul métier comme la plupart des gens. De plus, étant polyvalente, elle n’était experte en rien et cela la faisait se sentir illégitime dans sa vie professionnelle. En effet, la plupart des gens qui l’entouraient étaient des experts de par l’exercice d’un seul métier.

C’est alors qu’elle est tombé sur le livre « One Person/Multiple Careers« , de Marci ALBOHER. Cet ouvrage a largement contribué à populariser le terme de slasheur outre-Atlantique. Enfin, elle ne se sentait plus seule en choisissant de ne pas rentrer dans un moule, dans une case professionnelle qui ne lui correspondait pas ! Elle a non seulement pris conscience qu’être slasheur était quelque chose d’absolument « normal » mais également que cela apportait davantage de valeur ajouté à son profil car être slasheur est synonyme de créativité et de capacité d’adaptation.

Elle a alors assumé les différentes facettes de sa vie professionnelle et a analysé son parcours à la recherche de son fil rouge, c’est-à-dire le dénominateur commun à toutes ses expériences professionnelles. Et ce fil rouge s’est révélé être son goût et sa capacité à révéler et à développer le potentiel des personnes, des projets et des entreprises qu’elle accompagne.

 

3.2. Les slasheurs, le système éducatif et le monde professionnel

Selon une étude du Salon des micro-entreprises réalisée en 2016, les slasheurs seraient au nombre de 4,5 millions en France, soit 16% de la population active. Et sur ces 4,5 millions, 2,7 millions le serait par choix.

Les slasheurs ont une incroyable envie d’apprendre. Non seulement cela les rend très adaptables (comme évoqué dans la partie précédente) mais leur permet également de développer de nouvelles compétences dans des sujets parfois éloignés et étanches. Un slasheur peut donc être à la fois styliste, DJ, conférencier et blogueur. Et c’est au croisement de ces différents sujets que provient leur grande créativité (comme évoqué également dans la partie précédente).

Malheureusement, le modèle du travail – en France notamment -, est encore très « normé » et se construit sur les valeurs traditionnelles du schéma devenu obsolète du « un emploi pour la vie ». La conséquence ? Les slasheurs sont perçus comme des personnes instables ayant des difficultés à s’engager.

Ainsi, que ce soit dans le monde du travail – ou même au niveau du système éducatif -, la singularité et la globalité du potentiel de chaque personne sont loin d’être valorisées à leur juste valeur.

« Je rêve d’un jour où la norme sera simplement la richesse de nos singularités » – Marielle BARBE

3.3. Le secret d’une vie professionnelle épanouie quand on est slasheur : vous acceptez tel que vous êtes

3.3.1. Sentiment d’anormalité et d’imposture

Comme évoqué plus haut dans ce billet, Marielle explique dans son livre que, pendant des années, elle voulait inconsciemment rentrer dans la norme pour se situer dans un cadre repérable, compréhensible par tous. Juste pour pouvoir dire aux autres qui elle était car c’est très simple de pouvoir s’identifier par son métier.

Besoin d’être comprise par les autres pour se sentir « normale » mais également besoin de se sentir elle-même compétente et de ne plus subir ce qu’elle nomme « le syndrome de l’imposteur ». Elle en avait assez de cette petite voix cérébrale qui répétait sans cesse « tu es instable, touche-à-tout, tu ne vas pas au bout des choses ».

« Si tu essaies toujours d’être normal, tu ne sauras jamais à quel point tu peux être extraordinaire. » – Maya ANGELOU

 

3.3.2. Trouver sa vocation : un mythe répandu

C’est alors qu’elle a fait un choix : celui de la non-vocation.

Oui, tout à fait, elle a fait le choix de ne pas choisir car elle s’est rendu compte que trouver sa vocation est une croyance, un mythe, que cela n’existe pas. Certaines personnes la trouvent, d’autres pas. Mais en aucun cas chaque personne est tenue de trouver la sienne.

En effet, pourquoi devrions-nous nous contenter d’emprunter un seul chemin ? De répéter jusqu’à la retraite les mêmes tâches ? Croyez-vous que cela soit cohérent avec la vie qui est, par essence, transformation et mouvement perpétuel ?

Nous ne sommes donc pas obligés de faire un choix insiste Marielle BARBE. Elle fait d’ailleurs référence dans son livre à une conférence Tedx d’Émilie WAPNICK sur le thème de la multipotentialité.

3.3.3. Arrêtez de lutter et acceptez-vous, vous serez épanouis !

Elle a réalisé ainsi qu’elle était la première à se couper les ailes, à fabriquer ses limites et ses frustrations en cherchant une reconnaissance en provenance de l’extérieur. C’est seulement quand elle a arrêté de lutter contre sa nature et qu’elle a accepté d’être qui elle est vraiment, en intégrant définitivement son fonctionnement multipotentiel, que tout s’est mis en place comme par magie.

« Mais… cela ne change rien au fait qu’elle ne soit pas experte.«  me direz-vous. C’est juste ! Et je laisse Marielle BARBE vous répondre directement en vous disant que même si elle n’est pas une experte sur un sujet donné, elle se dit qu’elle apprendra ou qu’elle trouvera des ressources ou des personnes pour l’aider. Problème résolu 😉

« Mais… les gens ne comprendront pas ce qu’elle fait professionnellement.«  me direz-vous également. Très juste aussi, sauf que Marielle BARBE a trouvé une parade pour avoir de la répartie. Maintenant, pour se présenter, elle dit qu’elle est slasheuse. Cela suscite la curiosité de la plupart des personnes qu’elle rencontre. Et quand ces dernières enchaînent avec un : « Ah bon, c’est quoi ?« , Marielle BARBE explique ce que c’est que le slash et fait part des différentes activités qu’elle cumule. Et ces personnes d’enchaîner souvent avec un : « Ah, c’est chouette !« . Si vous souhaitez apprendre à réaliser des phrases d’accroches pour vos candidatures, alors lisez la première partie de cet article.

 

3.4. Trouvez ce qui vous rend unique facilite l’acceptation

3.4.1. Réalisez une introspection…

Mais comment faire pour parvenir à s’accepter ? Marielle BARBE pense que cela est plus facile une fois que vous avez identifié le fil rouge de votre parcours, c’est-à-dire le dénominateur commun à toutes vos expériences professionnelles.

Et l’identification ce fil rouge commence par la réalisation d’une introspection qui consiste à parcourir vos différentes activités professionnelles à la recherche des moments que vous avez très fortement appréciés et durant lesquels vous avez pu exprimer vos atouts.

Marielle BARBE fait en l’occurrence référence à Ken ROBINSON, auteur du livre The Element que j’ai prévu de résumer dans le cadre de mon super défi !, qui a écrit :

« L’élément est le point de rencontre entre nos talents naturels et notre passion […]. Lorsqu’une personne est dans son élément, elle est en relation avec une chose qui est essentielle à son sentiment d’identité, à sa motivation et à son bien-être. Elle a l’impression de se révéler à elle-même, de savoir déterminer qui elle est vraiment et ce qu’elle est destinée à faire de sa vie« .

3.4.1. …pour identifier ce qui vous rend unique en tant que slasheur

Une fois ces moments identifiés, cherchez le sens qu’ils représentent pour vous. Cela va vous permettre d’identifier ce fameux fil rouge que Marielle BARBE appelle aussi votre point d’ancrage. Et c’est ce point d’ancrage qui vous permet non seulement de vous épanouir mais également d’être cohérent vis-à-vis de l’extérieur.

Astuce : Pour déterminer votre point d’ancrage vous pouvez regarder les difficultés que vous avez surmontées dans votre vie. Comme le dit Marielle BARBE : « Je réalise que ce qui fait ma force, ce que j’apporte et fais de mieux pour les autres, pour mes clients, correspond à ce que je n’ai jamais cessé de chercher pour moi-même : révéler et assumer mon propre potentiel. »

Cela me rappelle le film « I Am Not Your Guru » de Joe BERLINGER. Dans ce documentaire, Anthony ROBBINS, coach, entrepreneur, consultant et enseignant en motivation, explique que les difficultés passées que nous avons dépassées nous ont permis de développer des talents que nous pouvons mettre au service des autres.

Trouver ce fil conducteur peut prendre du temps selon Marielle BARBE, aussi restez sereins. Moi-même, j’ai mis trois ans pour mettre à jour le mien :). Chaque avance à son rythme.

Astuce : Demandez à vos amis quelle est votre spécificité. C’est ainsi qu’Alexandre ROY, CTO de My Groom Service, m’a dit que j’étais un prisme, que je mettais en lumière les spécificités des gens. Ses mots ont fait leur chemin et m’ont permis d’établir ma spécificité : « aider les gens à prendre conscience de leur valeur et à la communiquer. »

« Vous connaître vous-même est votre devoir absolu dans la vie. tant que vous le négliger, vous n’êtes pas libres. Tant que vous laissez les autres le définir, vous laissez les autres vous définir, vous n’êtes pas libres. » – Idriss ABERKANE

 

3.5. Libérez-vous de vos croyances limitantes

3.5.1. Le piège des croyances limitantes

Dans son livre « Bouddha rebelle« , Ponlop RINPOCHÉ, maître tibétain atypique, dit que « d’un point de vue bouddhiste, la vie n’a ni sens ni objectif […]. Si nous naissons pour suivre des objectifs précis, nous sommes emprisonnés dans des schémas, des directions. C’est contraignant, sclérosant.

Il est préférable de créer des buts que nous nous fixons au fur et à mesure que nous évoluons. Nous possédons tous la liberté de le faire. Le savoir nous encourage à devenir autonomes, à nous déconditionner de notre éducation, de nos peurs, de nos habitudes. Cela demande du courage, de faire preuve de discernement et de patience ».

Tout l’enjeux étant donc de vous débarrasser de vos croyances limitantes issues de votre éducation, de vos peurs ou tout simplement de vos habitudes afin d’accepter votre statut de slasheur pour pouvoir exercer des activités professionnelles qui, non seulement vous tiennent à coeur, mais qui vous permettent également de déployer tous vos atouts.

3.5.2. Reprendre sa vie en de slasheur en main !

Encore faut-il commencer par prendre conscience de ces croyances limitantes ! Pour se faire Marielle BARBE vous propose un jeu qu’elle intitule : « La chasse aux bonnes excuses ». Cela revient à être vigilant pour repérer les excuses et les alibis que vous vous donnez pour ne pas réaliser vos rêves.

Ces excuses sont du type « Oui, mais ce n’est pas possible parce que… » ou encore « Non, mais c’est compliqué parce que… ». Une fois une bonne excuses identifiée, essayez de trouver une solution adaptée et une action la plus réalisable possible que vous pourrez mettre en oeuvre pour faire un premier pas vers ce rêve.

Agir de la sorte revient à reprendre son destin en main car nous ne faisons plus dépendre l’atteinte de nos rêves d’éléments extérieurs. Mais cela demande aussi de reconnaître ses peurs et de les dépasser. Pour en savoir plus sur comment dépasser ses peurs, cliquez-ici.

 

3.5.3. Développer le bon état d’esprit

Pour Carole DWECK, professeure de psychologie sociale à Standford et auteure de « Changer d’état d’esprit : une nouvelle psychologie de la réussite« , explique que nous apprenons par l’échec et que c’est la condition sine qua non de notre réussite.

Selon elle, il y a deux types de personnalité. Ceux ayant un « état d’esprit fixe » qui, par peur de l’échec, ne tentent pas de nouvelles expériences et cherchent des excuses ou accusent les autres plutôt que de se remettre en question et de prendre leur part de responsabilité. Et ceux ayant un « état d’esprit de développement » qui considèrent les erreurs comme des opportunités d’apprentissage. Ce qui leur permet d’élargir leur zone de confort.

Et Angela DUCKWORTH, ex-consultante, puis professeure de mathématiques et aujourd’hui neuropsychologue d’ajouter que cette persévérance dont parole Carole DWECK trouve son origine avec la passion :D.

La réussite a donc besoin que nous fassions preuve de patience et d’humilité. En effet, elle vient avec le temps et demande que nous osions nous tromper et remettre en question nos idées et nos projets !

3.5.4. Coup de boost pour prendre sa vie de slasheur en main ! 😉

Pour reprendre votre vie en main, Marielle BARBE vous conseille de ne pas vous arrêter à un choix binaire. C’est-à-dire un choix entre deux options. Osez imaginer l’option idéale pour vous dans un premier temps. Puis de faire des compromis pour imaginer d’autres options.

Sortez vos antennes et inspirez vous du parcours de personnes que vous rencontrez qui avaient toutes les bonnes raisons et excuses potentielles pour ne pas être actrices de leur vie et qui, pourtant, ont réussi et sont heureuses.

Parfois, il est indispensable de se faire accompagner pour travailler sur ses peurs ou des blocages profonds en lien avec notre histoire personnelle. Des thérapies brèves comme l’EMDR, l’hypnose, etc peuvent être très efficaces.

Plus vous définissez clairement vos projets, vos rêves, plus vous y croyez et plus vous aurez de chances qu’ils se réalisent.

Allez, voici mon exemple personnel pour vous inspirer. J’ai quitté mon travail d’ingénieur payé 45 000 € brut par an pour vous accompagner dans votre orientation professionnelle, votre recherche d’emploi et la gestion de votre carrière. Et je ne me suis jamais senti aussi utile ! 😀

« Le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire est celui de votre propre transformation. » – Lao TSEU

 

3.6. Le bonheur à la clé

Dans son livre « Nous sommes tous singuliers : exit le marketing de masse« , Seth GODIN fait part du travail de chercheurs de l’université du Michigan. Ces derniers ont découvert que, partout dans le monde, les facteurs le plus souvent associés au bonheur sont :

• La possibilité d’exprimer sa singularité
• La liberté de faire des choix
• La liberté de se faire entendre

 

Ainsi, en assumant le fait d’être uniques, nous avons ainsi plus de chances de vivre heureux. Et ainsi la peur de se faire « piquer » sa place, ses projets, ses idées, ses concepts disparaît. Car personne d’autre que vous ne pourra le faire à votre manière ;).

Et que se passe-t-il si nous refoulons notre singularité afin de rentrer dans « la norme » ? Bronnie WARE, une infirmière australienne en soins palliatifs, à eu l’idée géniale de demander aux patients qu’elle accompagnait dans leurs derniers jours ce qu’ils regrettaient le plus. Voici les 5 regrets les plus récurrents :

• J’aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, pas celle que les autres attendaient de moi
• J’aurais dû travailler moins
• J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments
• J’aurais aimé garder le contact avec mes amis
• J’aurais aimé m’accorder un peu plus de bonheur

 

Marielle BARBE vous invite à saisir les opportunités qui se présentent, même quand cela fait peur. Il est plus facile de laisser filer la chance que de l’attraper. Ce serait dommage de regretter, vous ne trouvez pas ?

3.7. Trucs et astuces, slasheur ou pas slasheur

3.7.1. L’histoire des gros cailloux

Marielle BARBE fait référence à une histoire afin d’expliquer que, si vous voulez avoir une vie épanouissante, il est primordial d’identifier les choses qui vous tiennent à coeur et de leur consacrer du temps. Cela dans votre vie personnelle mais également au travail. Voici de quoi nourrir votre orientation professionnelle ! 😉

 

3.7.2. Et si vous aviez une baguette magique ?

De même, afin de nourrir votre démarche d’orientation professionnelle, posez-vous les questions suivantes : « Si vous aviez une baguette magique…

• …à quoi ressemblerait votre vie professionnelle « idéale » ? Que feriez-vous ?
• …dans quelle ambiance de travail aimeriez vous travailler ?
• …dans quel lieu géographique aimeriez-vous travailler ?

 

Ces questions ont le pouvoir de faire disparaître toutes vos inhibitions que sont les peurs, les freins rationnels, les conditionnements et vous permettent d’accéder à ce à quoi vous aspirez profondément. Que se passerait-il par exemple sans contraintes financières ? 😉

Puis, dans un second temps, à vous de rechercher des moyens pour réalisez vos rêves ;).

Exercice : Maintenant, prenez un papier et un stylo et répondez à ces question en 5 minutes, montre en main.

 

3.7.3. Identifiez vos qualités

Même si ce n’est pas toujours simple de solliciter ses amis pour leur demander de vous complimentez, faites-le ! 😀 Cela ne fait pas partie ni de notre culture, ni de nos habitudes mais peut apporter à votre conscience des éléments dont vous n’avez pas conscience.

Contactez immédiatement dix de vos amis et demandez-leur de vous donner chacun trois de vos qualités. Vous pourrez même réutiliser ces qualités sur votre CV ou même en entretien d’embauche. Et puis, cela aura encore plus de valeur car ce n’est pas vous qui l’avez dit. C’est quelqu’un d’autre 😉

 

3.7.4. Écrivez votre propre lettre de recommandation

Il s’agit d’écrire une lettre de recommandation à la troisième personne pour parler de vous, comme si vous parliez de quelqu’un d’autre. Écrivez cette lettre comme vous le feriez pour la personne que vous aimez le plus au monde (c’est bien vous !), pour la recommander auprès d’un recruteur ou d’une entreprise avec qui elle rêve de travailler.

Cachetez cette lettre. Puis, quelques jours plus tard, ouvrez-là et lisez-là à haute voix avec l’intention d’accueillir pleinement ses propos. Vous pouvez-même vous l’envoyer par la poste ;). De la même manière que l’utilisation de la baguette magique évoquée plus haut, vous ferez disparaître toutes vos inhibitions et aurez une image de vous-même qui correspond davantage à la réalité 🙂

3.7.5. Comment analysez-vous une offre d’emploi quand on est un slasheur ?

Marielle BARBE vous propose de vous poser les questions suivantes quand vous lisez une  offre d’emploi qui vous intéresse :

• Qu’est-ce que l’entreprise a pu oublier d’essentiel qui pourrait pourtant enrichir ce poste ?
• Y a-t-il des compétences, des talents, des aptitudes que vous n’osez pas révéler parce que vous les jugez trop personnelles ou trop éloignés de la fonction proposée et qui mériteraient pourtant de l’être ?

 

3.7.6. Soyez atypique au travers de votre CV

3.7.6.1. Comment valorisez vos nombreuses expériences sur votre CV ? 🤔

Le conseil de Marielle BARBE est de regrouper vos expériences par thème et non par dates quand vous avez beaucoup d’expériences variées. Elle précise également que vous pouvez avoir plusieurs CV. Chacun orienté selon une thématique en particulier.

Je partage pleinement cette idée de faire un CV qui soit sur-mesure par rapport à l’offre d’emploi à laquelle vous postulez. Vous allez sans doute me dire que cela vous prend plus de temps d’adapter un CV à une offre. Oui, car le but est de réaliser des candidatures à des postes qui nous intéressent vraiment, ce qui en limite le nombre mais en augmente la qualité.

 

3.7.6.2. Utilisez de nouveaux médias

Pourquoi ne pas réaliser un CV au format vidéo ou encore de le présenter sous forme de blog ?

 

3.7.6.3. Osez miser sur vos passions

Faites de votre différence un atout. Osez sortir du lot en assumant vos passions et vos centres d’intérêt. Me concernant, j’assume parfaitement mon intérêt pour la pratique du West Coast Swing, une danse de couple venue des États-Unis, ainsi que la pratique de la musculation, même si ça ne se voit pas ;).

3.7.7. Soyez atypique en entretien d’embauche

3.7.7.1.  Diagnostiquez le besoin de l’entreprise

Prenez soin de vérifier que vous êtes en mesure de répondre au besoin de l’entreprise. Pour cela, il est important que vous sachiez identifier et reconnaître clairement vos limites (définies par vos capacités et vos envies). Cela évitera les malentendus de part et d’autres. Pour plus de détails à ce sujet là, consultez l’article suivant.

 

3.7.7.2. Racontez des histoires

Ayez recours au storytelling, c’est-à-dire au fait de raconter vos expériences professionnelles sous forme d’anecdotes. Cela permet de capter l’attention de votre interlocuteur et de faciliter la compréhension de votre fils rouge par ce dernier.

De plus, cela vous permet de toucher émotionnellement le recruteur. Pensez à rester authentiques : les histoires les plus fortes sont celles que l’on perçoit comme sincères, avec les difficultés, les hésitations, les échecs. Une histoire trop belle et trop parfaite ne suscite pas d’adhésion.

 

3.7.7.3.  Faites appel à toutes vos expériences

Pensez également à faire des passerelles entre vos différentes expériences et le poste visé car le recruteur ne les fera pas forcément spontanément.

 

3.7.7.4.  Présentez votre profil et votre parcours de manière positive

Soyez toujours convaincu que votre différence est une force. Si vous en êtes sincèrement persuadé, alors le recruteur le sera également. Ayez confiance en vous et vous inspirerez confiance affirme Marielle BARBE.

 

3.7.8. Anticipez vos changements de vie professionnelle

Afin de limiter les risques, lorsque vous vous ennuyez dans un job sans avoir de piste concrète, commencez à investir un nouveau sujet qui vous intéresse sur vote temps libre. Cela vous permettra de développer une expertise dans ce nouveau domaine et de développer le réseau professionnel qui va avec.

De cette manière vous aurez toujours le sentiment d’être en mouvement, d’apprendre. Et puis, le fait de se renseigner sur ce qui nous intéresse est peut-être le meilleur moyen de s’attirer des opportunités, vous ne trouvez pas ?

 

3.7.9. Jouez à trouver du positif dans le négatif

Une période de recherche d’emploi peut avoir son lot d’évènements loins d’être plaisants. Par exemple la réception d’un refus de candidature. Le conseil de Marielle BARBE est de vous entraîner à rechercher le positif que peut contenir cet événement.

A priori, cela ne semble pas évident. Mais ça le sera quand vous aurez pris l’habitude. C’est comme tout 😉 Moi, à votre place je me dirais : « Super ! Je vais contacter le recruteur pour comprendre pourquoi je n’ai pas été retenu. Cela me permettra de comprendre ce que je peux modifier dans mes prochains envois de candidatures pour m’améliorer 😀 »

3.7.10. Prenez l’habitude de vous renseigner quand vous ne savez pas comment avancer

Quand on est face à un problème, Marielle BARBE conseille de se mettre en quête de solutions en achetant des livres, des magazines, en regardant des conférences Tedx ou encore en participant aux événements sur le sujet qui nous concerne.

Comme toujours quand on se focalise sur un sujet, tout nous y ramène. Notre attention est attirée par tout ce qui y fait référence, tout ce qui est en lien avec lui. On capte le moindre signe, la plus petite information, la moindre synchronicité.

C’est le meilleur moyen de trouver des solutions à nos problèmes que de partir à leur recherche 😉

 

4. Conclusion

Marielle BARBE nous invite dans se livre à prendre du temps avec nous pour mieux nous connaître. Pour prendre conscience des moments de vie durant lesquels nous sommes à la fois talentueux et pour lesquels nous prenons du plaisir. Car ces moments sont l’expression de ce qui nous rend uniques.

Et, selon elle, trouver ce qui nous rend unique va nous permettre de nous accepter tels que nous sommes et de ne plus nous comparer aux autres. Alors certes, ce n’est pas du tout cuit non plus car il reste encore à s’assumer pleinement.

Pour se faire, il convient de développer le bon état d’esprit qui consiste à vaincre ses croyances limitantes en prenant ses responsabilités et en affrontant ses peurs. « Mais, c’est du boulot pour la vie ! » me direz-vous. Oui. Mais avez-vous envie de regretter à la fin de votre vie d’être passé à côté de l’essentiel ? 🙂

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Dites-moi en commentaire quels sont les métiers que vous aimeriez faire ! 😀