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Ma carrière en main

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Ma carrière en main

Des outils de coaching pour mieux vivre vote vie professionnelle !

Cadres, sortez de votre prison dorée et osez enfin faire le travail de vos rêves !

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Bonjour à tous. Vous êtes cadre ? Vous gagnez relativement bien votre vie ? Vous faites un travail qui est loin de vous passionner, voire même qui ne vous convient pas du tout ? Vous avez envie de changer de travail ou d’entreprise mais vous n’osez pas sauter le pas ? Si vous avez répondu « oui » à ces questions, alors il est probable que vous soyez enfermé dans une prison dorée. Pas de panique. Pour en sortir, suivez les conseils de Christian Junod en lisant la suite de cet article ! ☺️😊😌

1. Êtes-vous enfermés dans une prison dorée ?

1.1. Et vous maltraitez-vous ?

Nous nous retrouvons dans une prison dorée, selon Christian Junod, quand nous avons une situation financière confortable qui nous garantit en quelque sorte la sécurité de l’emploi et des revenus intéressants, mais que notre travail est une souffrance.

Deux remarques importantes concernant cette prison dorée :

  • Dans cette prison, l’on y rentre tout seul et l’on s’enferme nous-mêmes là-dedans. Personne ne nous oblige à y rentrer. Personne ne nous y enferme.
  • La clé est à l’intérieur et pas à l’extérieur. Il n’y a personne qui va venir nous ouvrir cette prison.

 

Cela revient donc à la notion de choix.

« Si tu refuses de quitter un emploi qui te déplaît, il te reste une seule chose censée à faire, apprendre à l’aimer chaque jour davantage. » – Docteur Wayne Dyer

Mais si ce travail me déplaît et que je ne fais rien, cela veut dire que je suis maltraitant avec moi-même, que je ne suis pas correct et honnête avec moi-même.

 

Me concernant, j’ai longtemps été maltraitant avec moi même.

En effet, en tant qu’ingénieur, je touchais 2100 € net par mois, je touchais également 4620 € net de prime chaque année, j’avais une voiture de fonction (une golf 😎) que je pouvais utiliser sur mon temps personnel, je ne payais pas l’essence, j’avais aussi 320 € de carte cadeau chaque année, etc.

Je me suis petit à petit habitué à un certain train de vie, mais à mesure que je prenais cette habitude, mon travail me plaisait de moins en moins et je me retrouvais pris au piège. Bon.. je m’en suis quand même sorti 😅😇. Et vous aussi, vous pouvez ! 😃

Quels conseils donneriez-vous aux autres ? - Prison dorée - Christian Junod - Photo de Tanja Heffner
Photo de Tanja Heffner

1.2. Quels conseils donneriez-vous aux autres ?

Est-ce qu’il vous viendrait à l’idée de dire à vos enfants ou à vos meilleurs amis qui font un travail qui les fait souffrir et qui leur déplaît de leur dire : « Tu vas rester là encore 10 ans, 15 ans, 20 ans, tu vas souffrir, c’est pas plus grave que ça, c’est la seule chose que tu as à faire. » ?

Exercice : Imaginez que votre fils ou votre meilleur ami vienne vous voir afin d’avoir recours à vos conseils. Il vous dit qu’il va au travail avec la boule au ventre le matin, qu’il dort mal, qu’il se sent incompétent, qu’il n’aime pas ce qu’il fait comme travail, etc. Que lui suggéreriez-vous de faire ?

De changer de travail ? Sans doute ! Alors, qu’est-ce qui fait qu’à soi-même, on ne se dit pas la même chose ?

 

1.3. Qu’est-ce qui vous empêche d’en sortir ?

1.3.1. Notre mental nous joue des tours…

Très souvent selon Christian Junod, si je reste dans ma prison, c’est que j’en retire des bénéfices secondaires. Mais quels peuvent-ils bien être ? C’est important de se poser cette question et surtout d’y répondre. La sécurité financière, la sécurité matérielle, etc.

Et très souvent, ces bénéfices secondaires sont, en fait, de fausses excuses. C’est notre mental qui nous raconte des histoires pour nous laisser croire que vivre dans cette prison dorée est acceptable que les choses ne vont pas si mal que ça.

Voilà ce que se disait Christian Junod à lui-même : « Mais oui tes clients sont quand même sympas, tu as des bons contacts avec, c’est vrai. Oui tu as des collègues, tu as une bonne équipe, c’est vrai. »

 

1.3.2. … et risque de nous faire passer à côté de notre vie

Mais il n’empêche qu’au niveau des valeurs, Christian Junod n’était pas ok. Au fond de lui, il aspirerait profondément à autre chose. Ces histoires qu’il se racontait étaient une manière de mettre le couvercle sur la casserole pour ne pas voir que ça puait et qu’il était temps de se mettre en route.

Quand on ne s’écoute pas, quand on ne se respecte pas, on est en train de se faire mal à d’autres niveaux. On est en train de passer potentiellement à côté de sa vie, en train de se préparer une maladie ou un accident pour nous réveiller. Et ça, c’est pas juste non plus.

Vous n'avez qu'une seule vie - Prison dorée - Christian Junod - Photo de Pat Kwon
Photo de Pat Kwon

1.4. Vous n’avez qu’une seule vie

1.4.1. Faites-le pour vous…

Le plus grand regret des personnes en fin de vie, c’est de ne pas s’être réalisé, de ne pas avoir osé faire le pas pour vivre la vie de leurs rêves. Voilà ce que nous apprend Bonnie Ware, une infirmière australienne en soins palliatifs, qui a écrit le livre « The Top Five Regrets of the Dying« .

Est-ce que vous préférez jouer petit en restant dans votre zone du connu (votre prison dorée) ? Non. Car très souvent la zone du connu n’est pas confortable. Ce sont les histoires que l’on se raconte qui la rendent confortable. Mais la zone du connu n’est pas confortable en soi, car on n’est pas dans l’expansion, dans la joie.

 

1.4.2. … et pour vos enfants

Est-ce que je dirai à mes enfants : « Reste dans une zone de connu toute ta vie, ne prends pas de risques, c’est la meilleure chose à faire. » ? Non, c’est pas ça que je leur dirais.

Si un jour j’ai envie que mes enfants s’éclatent dans leur vie en faisant quelque chose qu’ils aiment, le plus beau cadeau que je puisse leur faire est de faire ce pas-là avant pour leur montrer que c’est possible.

Parce que s’ils n’ont que l’exemple de quelqu’un qui reste dans sa zone du connu, ils vont croire que c’est cela le modèle. Et Christian Junod voit à quel point il y a des choses qui se rejouent de génération en génération, sur le fait notamment de ne pas prendre de risques.

Christian Junod et sa femme ont osé faire le pas et devenir indépendants, montrant ainsi à leurs enfants qu’il est possible, à tout âge, de quitter sa prison dorée.

 

1.5. Se mettre en route

Le pas le plus important à franchir pour sortir de sa prison dorée est de dire : « Oui, j’ai envie d’autre chose maintenant – même si je ne sais pas ce que c’est – et je me mets en route pour trouver cette autre chose.

Ça prendra le temps que ça prendra : 3 mois, 6 mois, un deux, deux ans, c’est égal. Au moment où l’on se met en route, on trouve de l’énergie, car on devient acteur de sa vie.

Le fait de se mettre en route va permettre de nous ouvrir aux rencontres, aux opportunités, etc.

Nous retrouvons ici le concept d’attention sélective de Simons et Chabris (1999) qui montrent que le cerveau ne voit que ce qu’il recherche. Ainsi, si vous recherchez des idées de métiers potentiels, votre cerveau va analyser votre environnement à la recherche de telles idées.

Se mettre en route, c’est un acte d’amour vis-à-vis de soi-même. C’est se dire : « Oui j’aime autre chose, oui j’aspire à autre chose, oui j’ai plus et mieux à donner que ce qui est là à cet instant-là. »

C’est important de ne pas se raconter des histoires et d’aller voir s’il n’y a pas des peurs derrière tout cela. Les peurs ont leur place, mais il ne faut pas qu’elles prennent toute la place.

Pour en finir avec la peur de l'échec et oser sortir de sa prison dorée - Christian Junod - Photo de Jorg Angeli
Photo de Jorg Angeli

2. Pour en finir avec la peur de l’échec et oser sortir de sa prison dorée

2.1. Que constate-t-on habituellement ?

Une des grandes peurs des personnes, c’est d’être en situation d’échec. Et que croyez-vous que font les personnes qui ont très peur d’être en situation d’échec ? Quelle est l’attitude habituelle de ces personnes-là ? C’est qu’elles n’essaient pas par peur d’être en situation d’échec.

Mais, le fait de ne pas essayer, n’est-il pas la plus grosse situation d’échec qu’on puisse vivre ? Le risque de vivre avec des regrets de ne pas s’être réalisé, de ne pas avoir essayé de suivre mon rêve et d’être resté toute sa vie dans sa prison dorée.

 

2.2. Mais que sont l’échec et la réussite exactement ?

Prenons un pas de côté pour voir ce que sont l’échec et la réussite. Pour Christian Junod, l’échec et la réussite ne sont que des vues de l’esprit. Ça n’existe que dans le mental des êtres humains. Ça n’existe pas dans la réalité.

Dans la réalité, nous vivons des expériences de vie, les unes après les autres, jour après jour, heure après heure, etc. Après nous avons le choix de vivre ces expériences de vie le plus en conscience possible et d’essayer d’apprendre à partir de chaque expérience de vie.

Quelqu’un qui aurait vécu une faillite, un divorce ou une autre situation difficile. Est-ce que dès le moment où il a appris, où il est plus affûté, où il est plus conscient, où il sera mieux faire face aux mêmes situations à l’avenir, où il est devenu plus expérimenté, on peut appeler ça un échec ? Ça n’a pas de sens.

 

2.3. Est-ce bon d’aller dans les extrêmes ?

J’expérimente la vie et, à travers les expériences que je vis, j’apprends, j’apprends encore. Après, on peut faire le choix de ne pas apprendre aussi. On n’est pas obligés de vouloir apprendre. C’est un choix qui peut-être plus ou moins conscient. Mais dans tous les cas, il faudra en accepter les conséquences.

Il ne convient pas non plus de vouloir apprendre minute après minute. Au contraire, apprenez uniquement à chaque fois qu’une situation vous arrive en vous posant la question suivante : « Qu’est-ce que cette situation a à m’apprendre ? »

La peur du regard des autres - Prison dorée - Christian Junod - Photo d'Annie Spratt
Photo d’Annie Spratt

2.4. La peur du regard des autres

Peut-être que les autres à l’extérieur, ils appelleront cela un échec parce que c’est leur manière de voir les choses, mais c’est de vous à vous que cela se passe. Donc, sortons de cette idée d’échec et de réussite, car cette peur de l’échec nous tire vers le bas.

C’est intéressant de voir à quel point aux États-Unis ils ont une conception différente. Là-bas, si quelqu’un qui a fait faillite, c’est quelque chose de positif, car au moins, il a essayé. Alors qu’en francophonie européenne, le fait de faire faillite, c’est quelque chose qu’on traîne comme un boulet.

La peur du regard des autres fait que des fois, on n’ose pas se lancer. Mais le plus difficile ce n’est pas la peur du regard des autres, c’est de faire face au regard des autres. Parce que si je ne suis pas en paix avec ce que j’ai vécu, tout ce que les autres vont me renvoyer, cela va faire écho à quelque chose qui n’est pas en paix à l’intérieur et ça va être douloureux.

Ce qui m’a longtemps empêché de sortir de ma prison dorée, c’était la peur du regard de mes anciens chefs et à mes anciens camarades. Si j’abandonnais ma carrière d’ingénieur, j’avais peur qu’on dise que j’étais mauvais, nul, incompétent. Or mon estime de moi-même dépendait de ce que pensaient les autres.

Mais vous savez quoi ? J’ai osé embrasser une carrière complètement différente : celle de l’accompagnement à l’orientation, la recherche d’emploi et la gestion de carrière par le plaisir. Depuis je suis super épanoui et je me sens ultra compétent. Voilà comment s’affranchir du regard des autres : en acceptant sa nature profonde, même si elle est différente.

 

2.5. Être en paix avec soi-même

Alors que si je suis en paix avec moi-même, si je suis ok avec ce qui m’est arrivé, si j’ai appris de cela, alors je peux me détacher du regard des autres. Échec et réussite, on laisse ça aux autres que ça amuse de coller des étiquettes sur les évènements de vie, sur les expériences de vie. Ce n’est pas obligatoire, ce n’est pas nécessaire.

Gardez en tête que plus vous cherchez la « réussite », plus vous vous mettez de la pression pour réussir, plus je prends le risque de vivre un échec, car cela ne part pas du bon endroit. Ça part d’un endroit d’agitation et pas d’un endroit de sérénité. Et ce n’est pas la même couleur d’action même si ce sont deux actions quand même.

Et si vous êtes en position dite « d’échec », c’est quoi le risque ? C’est quoi le problème ? C’est important de se poser ces questions-là. Très souvent, ce sont des scénarios que l’on se fait, ce sont des histoires que l’on se raconte pour rester dans sa prison dorée.

Un exemple concret - Prison dorée - Christian Junod - Photo de Takalani Radali
Photo de Takalani Radali

2.6. Un exemple concret

Christian Junod est en train d’organiser un évènement en live sur Paris. Il prend un risque financier, car il n’avait jamais eu autant d’argent à sortir, autant de frais. Le risque, c’est qu’il perde de l’argent.

Et s’il perd de l’argent, est-ce qu’il verra cela comme un échec ? Ça ne dépend que de lui. Parce qu’en même temps, il a déjà énormément appris avant même que l’évènement se passe et il sait qu’il va vivre des choses extraordinaires avec tout le monde qui sera là.

Donc même s’il perd de l’argent, il aura eu vécu des expériences, il aura appris et l’argent aura été le prix de cet apprentissage.

 

P.S. : Je touche une petite commission si vous passez par les liens Amazon de cet article pour acheter ces livres. Ça ne change pas le prix du livre, je vous rassure, et cela m’aide à entretenir ce blog. Merci si vous le faites ! 😉

***

Et vous ? Êtes-vous sorti de votre prison dorée ? Comment avez-vous fait ? Expliquez-le-nous dans les commentaires ! 👍

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