Les 4 accords toltèques appliqués à… la reconversion professionnelle !

Vous n’aimez pas votre métier et vous souhaitez vous reconvertir ? Vous ne savez pas encore quoi faire à la place ? Ou bien, vous avez une idée en tête mais vous ne savez pas si c’est possible ? Voire même, vous n’êtes pas certain.e de pouvoir y arriver ?

Si ces questions vous interpellent, alors je vous suggère fortement de lire cet article qui montre comment l’application des 4 accords toltèques du livre de Miguel Ruiz peut vous aider à mieux vivre votre reconversion professionnelle ! C’est parti !

1. Que votre parole soit impeccable, le premier des 4 accords toltèques

Le tout premier des 4 accords toltèques dont parle Miguel Ruiz est le suivant : « Que votre parole soit impeccable. » OK, c’est bien beau tout ça mais, concrètement, en quoi cela peut vous aider dans votre envie de reconversion professionnelle ?

Eh bien, cela vous invite notamment à porter un regard positif sur votre passé. J’ai travaillé pendant 4 ans comme ingénieur. Ce travail ne me plaisait pas du tout mais ce n’était pas facile pour moi d’en prendre conscience à l’époque.

Pendant ces années, je me suis dit et redit que cette expérience ne servait à rien. Avec le recul – et l’application de cet accord toltèque -, je me rends compte que mon expérience d’ingénieur m’a permis de devenir plus rigoureux.

Or, aujourd’hui, dans ma nouvelle vie professionnelle, quand je demande aux personnes que j’accompagne ce qui les a poussées à signer avec moi, elles me répondent que c’est parce que je fais preuve de rigueur dans mes propositions d’accompagnement.

En effet, je leur envoie un mail qui contient :

• les exercices préliminaires que je leur propose de réaliser
• le nombre de séances que je préconise en précisant leur durée et leur contenu
• les bonus auxquels je leur donne accès (vidéo explicative, etc.)

Et vous ? Quels talents vos expériences passées vous ont permis de développer ? 

2. Faites toujours de ton mieux

Le second des 4 accords toltèques vous invite à faire toujours de votre mieux de façon à vous sentir légitime dans ce que vous faites. Comme le dit Connor Bramley – un torréfacteur aixois ayant deux changements de voie professionnelle à son actif -, c’est OK de ne pas savoir ce que vous aimeriez faire.

C’est la première étape. Maintenant, que vous avez pris conscience de cela, vous pouvez commencer à chercher des moyens d’identifier un (ou plusieurs) métier(s) susceptible(s) de vous convenir davantage. Vous pouvez lire des livres en la matière, participer à des ateliers en groupe, suivre des formations, vous faire accompagner, etc.

Je ne sais pas comment vous vivez votre reconversion.. mais moi, quand j’ai commencé la mienne, c’était la panique totale ! 😅 J’ai décidé de quitter mon travail d’ingénieur en CDI avant même de savoir ce que j’allais faire après ça. Il en allait de ma santé physique et mentale car l’entreprise dans laquelle j’étais ne me correspondait plus du tout !

De plus, mes parents n’étaient pas sereins non plus. Eux qui ont toujours été fonctionnaires, ils ne comprenaient pas comment je pouvais accepter de quitter la sécurité de l’emploi. À cette période, sous le coup de l’émotion, je n’y voyais pas clair. Avec le recul, je dirais que j’ai agi en faisant de mon mieux.

En effet, j’avais mis un terme à une activité professionnelle qui me prenait trop d’énergie. Cela me permettait de me ressourcer et d’avoir ainsi de l’énergie à consacrer à un nouveau projet professionnel ! Aussi, si vous ressentez le besoin d’arrêter votre activité professionnelle actuelle, c’est OK aussi.

Et vous ? Êtes-vous OK avec le fait de ne pas savoir quoi faire ?

3. Ne faites pas de suppositions

Alors, sur les 4 accords toltèques, nous en sommes au 3ème qui s’intitule : « Ne faites pas de suppositions. » Alors, imaginez que vous avez valorisé votre expérience passée et que vous êtes également OK avec le fait de ne pas encore savoir ce que vous aimeriez faire. L’étape suivante est de faire preuve de créativité.

Cela implique de vous débrider. Si une idée de métier vous vient en tête, ne supposez par qu’elle n’est pas réaliste ou réalisable. Non. Cherchez plutôt comment la concrétiser. Je vais vous parler de l’exemple de Marianne, une jeune femme que j’ai accompagnée. Elle était depuis 10 ans dans l’évènementiel et voulait changer de voie.

Marianne était intéressée par le métier de kinésiologue. Je l’ai invitée à se renseigner auprès de différentes personnes exerçant déjà ce métier. Elle a découvert que c’était un métier qui pouvait s’apprendre, que des formations de kinésiologue existaient en France depuis des années. Elle a même su quelle était l’école la plus prestigieuse.

Mais ce n’est pas tout. Elle connaissait également l’ordre de grandeur du coût d’une telle formation. Quand nous nous sommes vus en séance, nous avons pu bâtir son plan d’actions pour devenir kinésiologue très facilement car elle avait recueilli toutes les informations dont elle avait besoin.

Si Marianne ne s’était pas renseignée, elle serait restée sur sa supposition comme quoi la kinésiologie est un don et ne peut pas être enseignée. Elle n’aurait donc jamais débuté une formation en kinésiologie. Elle serait donc passée à côté d’une possibilité de réaliser un travail qui la fait vibrer !

Et vous ? Vous renseignez-vous sur la faisabilité de votre projet ?

4. Ne prends rien personnellement

OK, vous avez identifié un métier qui est susceptible de vous convenir. Vous vous êtes renseigné(e). Vous avez votre plan d’actions. Maintenant, c’est le moment de vous lancer ! Dans votre entourage, vous allez avoir des supporters mais aussi des détracteurs. Dans cette partie, nous allons parler de ces derniers.

Ce sont des personnes qui vous tenter de vous décourager. Cela peut-être dû au fait que votre comportement les renvoie à leurs peurs ou à leurs croyances. Ne les écoutez pas. Fuyez-les. Quand j’ai dit à ma consultante APEC que j’avais pour projet de faire d’accompagner des personnes en recherche d’emploi, j’ai reçu la réponse suivante.

« Monsieur Carlotti, jamais des personnes ne seront prêtes à payer pour avoir accès à un service qu’elles auront gratuitement chez Pôle Emploi et l’APEC. » Au début, cela m’a foutu une claque, vraiment. Je me suis mis à douter de moi. Puis, je ne sais plus pour quelle raison, j’ai continué à travailler sur mon projet.

J’ai bien fait de ne pas l’avoir écouté. Quelques mois plus tard, j’avais déjà accompagné en me faisant rémunérer plusieurs dizaines de personnes dont des membres de comité de direction. J’ai donc envie de vous dire de ne pas écouter les gens et de continuer à travailler sur votre projet.

Allez chercher le contre-exemple ! Trouvez au moins une personne qui aura déjà fait ce que vous voulez faire. Cela fera naître en vous la croyance comme quoi c’est possible ! Vous pouvez voir cela comme un jeu. Un jeu qui, au lieu de vous casser le moral, vous permettra, au contraire, de devenir encore plus performant(e).

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